Fallait-il voir dans ce manque de participation les conséquences d’une grève – mais les régionaux brillaient par leur absence -, un désintérêt pour le sujet ou une organisation victime de ses faiblesses. Ce fut un rendez-vous manqué en dépit d’exposés riches d’informations.
La France talonnée par l’Italie
« Le point de croissance qu’il nous manque c’est dans le tourisme qu’on pourra le trouver » a souligné Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France. Augmenter les recettes touristiques pour atteindre la pole position et arriver à 40 milliards d’euros est bien l’objectif majeur de la stratégie marketing 2005/2010 de Maison de la France.
Plusieurs pistes sont développées. Pour les marchés de proximité, notamment ceux du nord de l’Europe, il s’agit d’inciter les visiteurs à ne plus considérer la France comme une simple terre de transit mais comme une destination à forte valeur ajoutée.
Et cette valeur serait liée au tourisme urbain (shopping), au tourisme d’affaires individuel, à l’événementiel déclencheur de départs en vacances pour de courts séjours. Pour les marchés lointains les efforts de communication et de promotions restent portés sur les grandes valeurs traditionnelles, les thématiques liées à la gastronomie, au tourisme viti-vinicole, à la mode, aux produits de luxe, à la culture, à l’histoire, à la montagne… De nouvelles cibles sont sollicitées tels les tourisme gay, les seniors actifs, les jeunes.
La France talonnée par l’Italie
« Le point de croissance qu’il nous manque c’est dans le tourisme qu’on pourra le trouver » a souligné Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France. Augmenter les recettes touristiques pour atteindre la pole position et arriver à 40 milliards d’euros est bien l’objectif majeur de la stratégie marketing 2005/2010 de Maison de la France.
Plusieurs pistes sont développées. Pour les marchés de proximité, notamment ceux du nord de l’Europe, il s’agit d’inciter les visiteurs à ne plus considérer la France comme une simple terre de transit mais comme une destination à forte valeur ajoutée.
Et cette valeur serait liée au tourisme urbain (shopping), au tourisme d’affaires individuel, à l’événementiel déclencheur de départs en vacances pour de courts séjours. Pour les marchés lointains les efforts de communication et de promotions restent portés sur les grandes valeurs traditionnelles, les thématiques liées à la gastronomie, au tourisme viti-vinicole, à la mode, aux produits de luxe, à la culture, à l’histoire, à la montagne… De nouvelles cibles sont sollicitées tels les tourisme gay, les seniors actifs, les jeunes.
Autres articles
En 2006, avec 36,9 milliards d’euros, la France est restée en troisième position en matière de recettes touristiques après les Etats-Unis (68,6 milliards €) et l’Espagne (40,9 milliards €).
Notre pays est désormais talonné de près par l’Italie, le pays européen où la fréquentation, particulièrement celle du marché nord-américain, augmente plus que la moyenne. Pour la France, 2007 devrait se traduire par une augmentation de fréquentation de l’ordre de 2 à 3 % et l’Ile-de-France en serait la première bénéficiaire.
Chine : troisième marché mondial du luxe
Sans se détourner de ses grands marchés traditionnels et sans état d’âme la France veut séduire les nouveaux marchés à haut pouvoir d’achat. La Chine est de ceux-là. Avec 12 % des ventes elle représente le troisième marché mondial du luxe. Ce sont les grandes marques de parfums, maroquineries et montres qui représentent les ventes les plus importantes. Aujourd’hui les chinois dépensent plus en shopping « Tax Free » que les touristes japonais.
En 2006 le marché chinois à destination de l’Europe a connu une croissance de l’ordre de 5 à 6% et la France était incluse dans 80 % des cas. 1,6 % de la clientèle touristique française (600 000 visiteurs) étaient des Chinois consommateurs de 11 millions de nuitées (+ 10 % par rapport à 2006). Les chiffres 2007 devraient renouveler cette croissance à deux chiffres. Seul le problème du traitement des visas – qui devrait être externalisé en novembre 2007- pourrait ponctuellement freiner cette évolution.
Notre pays est désormais talonné de près par l’Italie, le pays européen où la fréquentation, particulièrement celle du marché nord-américain, augmente plus que la moyenne. Pour la France, 2007 devrait se traduire par une augmentation de fréquentation de l’ordre de 2 à 3 % et l’Ile-de-France en serait la première bénéficiaire.
Chine : troisième marché mondial du luxe
Sans se détourner de ses grands marchés traditionnels et sans état d’âme la France veut séduire les nouveaux marchés à haut pouvoir d’achat. La Chine est de ceux-là. Avec 12 % des ventes elle représente le troisième marché mondial du luxe. Ce sont les grandes marques de parfums, maroquineries et montres qui représentent les ventes les plus importantes. Aujourd’hui les chinois dépensent plus en shopping « Tax Free » que les touristes japonais.
En 2006 le marché chinois à destination de l’Europe a connu une croissance de l’ordre de 5 à 6% et la France était incluse dans 80 % des cas. 1,6 % de la clientèle touristique française (600 000 visiteurs) étaient des Chinois consommateurs de 11 millions de nuitées (+ 10 % par rapport à 2006). Les chiffres 2007 devraient renouveler cette croissance à deux chiffres. Seul le problème du traitement des visas – qui devrait être externalisé en novembre 2007- pourrait ponctuellement freiner cette évolution.
Repère sur 3 clientèles dépensières :
Le japonais : hébergement et restauration, 144 €/jour – Shopping, 132 €/jour.
Le chinois : hébergement et restauration : 50 €/jour – Shopping, 197 €/jour
Le nord-américain : hébergement et restauration, 130 €/jour – Shopping, 80 €/jour.
Le japonais : hébergement et restauration, 144 €/jour – Shopping, 132 €/jour.
Le chinois : hébergement et restauration : 50 €/jour – Shopping, 197 €/jour
Le nord-américain : hébergement et restauration, 130 €/jour – Shopping, 80 €/jour.
Aux côtés de Jean-Michel Couve député-maire de Saint-Tropez (blessé au nez), on reconnaît notamment Christian Mantéi directeur général d'Odit France, Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France, Pascal Visintainer directeur marketing de Maison de la France, Pascal-Jérôme Lepêtre directeur de Maison de la France pour le Proche et Moyen-Orient, Fabrice Morel directeur du programme Railteam (New York), Jean-Pierre Courteau, directeur de Maison de la France en Grande Bretagne, Pierre Amalou (Strategos) acoompagnés d'agents de voyages venus de Grande-Bretagne et d'Arabie Saoudite. Manque sur la photo Jean-Philippe Pérol directeur de Maison de la France aux Etats-Unis également présent à Saint-Tropez.